Le CNRS, Constellium et la Région Auvergne-Rhône-Alpes inaugurent le microscope électronique en transmission de l’Institut Néel

- communiqués de presse

Porté par l’Institut Néel depuis 2015, le projet d’acquisition d’un microscope électronique en transmission (MET) de dernière génération est né de la volonté conjointe de l’Institut Néel et de Constellium/C-TEC de mettre en commun leurs savoir-faire respectifs au service du développement de matériaux avancés.

Dès 2019, des compétences complémentaires et des besoins convergents entre Constellium et l’Institut Néel du CNRS, deux entités du bassin grenoblois, ont déclenché une démarche de collaboration axée sur l’analyse fine d’alliages d’aluminium d’intérêt industriel.

Le projet « MEET@NEEL » a bénéficié du soutien financier de la Région Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre du Fonds européen de développement régional (FEDER) de l’Union européenne, du CNRS et de Constellium à hauteur de 3,8 millions d’euros.

Le microscope électronique en transmission (MET) a été inauguré officiellement ce mardi 13 Juin 2023 en présence de Catherine STARON, vice-présidente déléguée à l'enseignement supérieur, à la recherche et à l'innovation du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, Alain SCHUHL, directeur général délégué à la science du CNRS, et Ludovic PIQUIER, vice-président senior, excellence opérationnelle et directeur technique Constellium.

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                                                     Le microscope électronique en transmission (MET). © Gilles Galoyer

 

Le microscope électronique en transmission (MET) est un outil puissant qui permet de sonder la matière jusqu’à l’échelle de l’atome. Le développement de nouveaux matériaux répondant à des enjeux socio-économiques, dans des secteurs industriels aussi variés que l’automobile, l’aéronautique ou l’emballage, s’appuie sur une connaissance de leur structure interne, indispensable pour améliorer leurs propriétés physiques macroscopiques (mécaniques, optiques, électriques, etc.).

Les domaines d’application sont variés : outre la métallurgie, citons par exemple les médicaments, la dépollution des sols, le photovoltaïque organique, la micro/nanoélectronique, les revêtements, les batteries, les nanotechnologies ou encore la photonique.

Dans tous ces domaines, les (r)évolutions techniques très récentes des MET, mais aussi des outils d’analyse performants qui leur sont associés, donnent désormais accès à des informations inaccessibles auparavant.

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De gauche à droite : Alain SCHUHL, directeur général délégué à la science du CNRS ; Samy Sisaid, sous-préfet à la relance et à la transformation ; Catherine STARON, vice-présidente déléguée à l'enseignement supérieur, à la recherche et à l'innovation du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes ; Ludovic PIQUIER, vice-président senior, excellence opérationnelle et directeur technique Constellium.
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