Le réchauffement climatique d’origine humaine induit une accélération de l’élévation du niveau des mers. La perte de masse des calottes polaires est le contributeur potentiel le plus important et le plus incertain à cette hausse difficile à prédire.

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Dans l’ensemble du monde vivant, des ions métalliques confèrent aux protéines des fonctions spéciales. Des chercheurs en biologie structurale sont parvenus à élucider le rôle d’interrupteur génétique de centres métalliques fer-soufre dans des protéines bactériennes.

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Observer un système quantique le perturbe. L’acte de mesurer peut ainsi devenir une nouvelle manière de transférer de l’énergie et permet l’invention de nouveaux types de moteurs quantiques.

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Laboratoires et fabricants se démènent pour développer des systèmes électrochimiques plus économiques et plus puissants que ceux utilisés dans les batteries Lithium-Ion actuellement en service. Mais pour que ces prochaines générations de batteries voient le jour, plusieurs verrous technologiques doivent être levés. Un laboratoire grenoblois s’emploie à la tâche.

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Un laboratoire grenoblois est parvenu à guérir un os sévèrement fracturé à l’aide d’un implant en 3D, enrichi d’un film bioactif qui favorise la reconstitution osseuse. Une technologie régénérative, personnalisée et sans effet secondaire, qui pourrait bien supplanter l’autogreffe et la pose d’implants synthétiques aujourd’hui pratiqués.

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​Le projet ANR MetaboLIGHT​, mené au LPCV, a permis des avancées significatives sur notre connaissance du processus de photosynthèse.

Cette étude a porté sur des microalgues, des microorganismes photosynthétiques peu connus mais qui ont un rôle essentiel dans la régulation du climat.

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Mené par une scientifique du LIPhy, le projet ANR APERTuRe s'est intéressé à la dynamique du réseau de microtubules, un des éléments du cytosquelette de nos cellules. 

Cette étude pluridisciplinaire a combiné des modélisations numériques et des expérimentations en biologie cellulaire et structurale, permettant ainsi de mieux comprendre comment ces protéines se régénèrent au niveau de leurs parois.

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​​​​Le projet ANR ASTeCa porte sur la caractérisation de catalyseurs utilisés pour la transformation du pétrole. Ces travaux présentent à la fois des enjeux industriels et écologiques.

Les catalyseurs sont largement employés dans les procédés chimiques, pourtant leur développement se fait souvent de manière empirique. En collaboration avec d'autres partenaires français et internationaux, un chercheur de l'Institut Néel a mis au point une nouvelle méthode pour les caractériser, plus fiables et permettant une connaissance plus fine de leur composition.

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Le projet ANR ELMAX s’intéresse aux effets d’un courant électrique sur l’aimantation de nouveaux matériaux 2D, créés au laboratoire grâce à une méthode originale d’épitaxie.

Ce processus permet de faire croître des matériaux une couche atomique après l’autre, jusqu’à l’obtention de cristaux, épais de seulement quelques atomes. L’objectif de ce projet en spintronique, porté par un chercheur CNRS du laboratoire SPINTEC, est le contrôle à l’échelle nanométrique de l’aimantation et la caractérisation de ces nouveaux matériaux aux propriétés parfois inédites.

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Le projet ANR TransportGut s'intéresse à la modélisation multi-échelle du transport dans le système digestif. L’objectif de ce projet, porté par Clément de Loubens, chercheur CNRS au Laboratoire rhéologie et procédés (LRP), est de mieux comprendre comment se fait le transport de particules lors de la digestion, en étudiant plus particulièrement ce qui se passe au niveau de l’intestin, mais également de ses villosités. 

Une équipe, impliquant le Laboratoire Rhéologie et procédés (LRP), le laboratoire Recherche translationnelle et innovation en médecine et complexité (TIMC) et le Laboratoire Jean Perrin, s’est intéressée à la fois aux mouvements de contraction de l’intestin, mais également à ce qui se passe au niveau des villosités, ces tout petits replis de la paroi.

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La rhéologie est une branche de la physique relativement récente, née dans les années 20. Bien que peu connue, les travaux qui sont faits dans ce domaine touchent pourtant à de nombreuses applications du quotidien.

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Le projet ANR BacUs, porté par Yoann Roupioz, chercheur CNRS au laboratoire SyMMES s’inscrit dans la continuité de ses travaux menés depuis plusieurs années sur le développement de biocapteurs capables de détecter et de combattre les bactéries. 

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L'article s’intéresse à NARCO, une étude portée par Nicolas Peltier, chercheur CNRS, et menée par une équipe pluridisciplinaire issue du LIG et d’autres laboratoires partenaires.

L’objectif est de travailler sur la maintenance de systèmes informatiques complexes, qui sont utilisés aussi bien dans le domaine de la santé, des transports, de la finance, etc. Leur bon fonctionnement est donc un enjeu majeur, pour garantir la sécurité des personnes ou encore, des données.

L’originalité de la démarche repose sur la façon dont on appréhende ce type de systèmes : plutôt que de le considérer comme fait d’un seul bloc, on le décompose en plusieurs modules qui sont étudiés de manière individuelle. Les modélisations qui ont été faites permettent ainsi d’avoir une vision précise du comportement de chaque partie, tout en l’intégrant dans le fonctionnement d’un système plus complexe, dans lequel chacune interagit avec d’autres.

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Pour étudier certains mécanismes biologiques, les scientifiques passent parfois par l’étude d’organismes « simples ». Comprendre le fonctionnement de ces modèles permet par la suite de faire des projections et des modèles pour des sujets plus complexes. Parmi ces organismes, les archées sont au cœur de nombreux projets de recherche.

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La prévision de certains événements naturels tels que les crues représente un enjeu important pour nos sociétés. Mais l’étude de certains phénomènes peut être complexe, du fait des nombreux paramètres à prendre en compte ou de la difficulté de recueillir des données sur le terrain. Pour pallier à ces difficultés, certains laboratoires disposent de grands équipements de recherche originaux.

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Le projet Nanomesh est un peu particulier au sein de l’Institut Néel, laboratoire grenoblois spécialisé en physique de la matière condensée, car il fait le lien entre physique et neurosciences. Il réunit des scientifiques issus de spécialités très différentes, autour d’un objectif commun : développer une nouvelle génération de micro-transistors en graphène, capables de mesurer en direct l’activité du cerveau. Cette technologie, contrairement à celles utilisées actuellement, présente notamment les gros avantages d’être bio-compatibles et transparents.

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Le recours aux algorithmes dans la justice et en particulier, dans la justice prédictive, se développe auprès des avocats et des magistrats. Cela influence notamment la manière dont ces professionnels ont accès à des informations telles que des décisions prises dans des affaires similaires à la leur ou encore, à des modèles prédictifs. Le projet Just-IA s’intéresse à la fois à l’analyse de ces algorithmes, aux usages qu’en font les avocats et les magistrats et aux résistances éventuelles face à ces nouvelles technologies.

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C’est l’une des énigmes actuelles les plus importantes de l’astrophysique à haute énergie : un excès de Fermi observé en rayons gamma au centre de la voie lactée. Cette découverte intéresse grandement les scientifiques, car elle remet en question les modèles établis.

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En physique, il arrive parfois que les modèles théoriques soient remis en question par l’expérimentation. C’est le cas par exemple de la loi de Fourier, qui avait été utilisée pour prédire la propagation de la chaleur dans le graphène…

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La biologie structurale permet de mieux comprendre le fonctionnement de certaines molécules, telles que les protéines, qui sont impliquées dans de nombreuses fonctions essentielles de la cellule. Une équipe de l’IBS s’intéresse à la régulation de l’expression des gènes.

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Les techniques d’imagerie optique de tissus biologiques utilisées actuellement ne permettent pas de voir l’intérieur-même des tissus. La lumière s’y diffuse et il n’est pas possible de récupérer de données liées aux photons pour construire une image en profondeur. Au LIPhy, une équipe travaille sur une méthode innovante, en mettant à profit des techniques d’imagerie photoacoustique. 

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Parmi les papillons que l’on trouve dans les massifs alpins, un groupe de papillons, Coenonympha, intéresse plus particulièrement les scientifiques du Laboratoire d’écologie alpine (LECA). Il existe en effet une grande diversité de ces papillons, chaque espèce étant adaptée à son milieu. Pourtant, ces deux espèces n’en formaient qu’une à l’origine ! Comment expliquer cette différenciation ? Quand est-elle apparue ? Comment expliquer les croisements qu’on peut observer entre ces espèces ? Quels sont les impacts du changement climatique pour ces papillons et leurs milieux ? 

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On en trouve aussi bien à 500 mètres d’altitude dans des milieux arbustifs qu’à 1 600 mètres dans des milieux plus ouverts et plus ventés. Qui ? Les papillons alpins Coenonympha ! Ils présentent en effet une grande diversité et dans des milieux très différents les uns des autres.

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Pour croître et se développer, les plantes ont besoin de nutriments, tel que le phosphate, qu’elles trouvent dans le sol. En cas de carence, les plantes s’adaptent, augmentant leur capacité d’absorption du phosphate dans la terre… Mais pas seulement ! Elles sont également capables d’utiliser leur réserves présentes dans leurs cellules !

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Les organismes vivants ont besoin d’énergie pour fonctionner, que ce soit en milieu avec oxygène (aérobie) ou sans oxygène (anaérobie). Cette énergie est produite à travers différents types de réactions et on observe des similitudes entre les organismes du point de vue moléculaire. Une de ces molécules intéresse plus particulièrement une équipe du laboratoire Recherche translationnelle et innovation en médecine et complexité (TIMC) : l’ubiquinone, connue sous son nom commercial de coenzyme Q10. En cas de dysfonctionnement dans la synthèse de l’ubiquinone, cela peut aboutir à des maladies graves chez l’humain et son étude est donc importante. 

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​​Une étude a été menée sur la production de films minces de cellulose, formés de nanocristaux de cellulose et d'un polymère utilisé pour figer la structure.

Porté par une équipe du LRP​, le projet ANR ANISOFILM s'est intéressé d'une part à l'élaboration d'un processus de production de ces membranes et d'autre part, à la caractérisation de leurs propriétés optiques et mécaniques.

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​Une équipe de l'Institut Néel est spécialisée dans la croissance cristalline en solution, proche de la température ambiante ou à haute température.

Dans le cadre du projet ANR FACET, les scientifiques ont cherché à mieux comprendre comment se forment les facettes d'un cristal, en utilisant données expérimentales et modélisation numérique. Une meilleure connaissance à ce sujet pourrait contribuer à améliorer les processus de fabrication, notamment industriels.

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En physique quantique, l’antimatière est un sujet qui anime de nombreux scientifiques. Car si l’antimatière se comporte comme la matière, comment expliquer qu’on observe que de la matière dans l’Univers ? C’est toute la question que soulève le projet ANR GammaRare ! Utilisant la modélisation et l’expérience Large hadron collider beauty (LHCb) du CERN, une équipe pluridisciplinaire, impliquant le LAPTh et le LAPP, s’est intéressée à la désintégration ultra-rare d’une particule, le méson Bs. Celle-ci peut avoir lieu lors de la collision des deux faisceaux de protons du LHCb, mais sa détection s’avère très compliquée, au milieu de toutes les données qui sont générées.

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Et si l’analyse de vestiges archéologiques apportait aux géologues des indices sur l’activité tectonique passée ? Ou si celle du champ magnétique aidait à la datation de céramiques anciennes ? Et que dire de l’étude des ciments anciens dans la construction de futurs bâtiments écologiques ? Découvrez comment un objet d’étude peut se retrouver à la croisée de différentes disciplines et donner lieu à des synergies entre scientifiques venant d’horizons différents. 

Par des chercheurs de l’Institut des sciences de la Terre 
Projets ANR : BASILIZNIK-SECRETS ; revEarth

Visionner la vidéo Sciences de la Terre, archéologie… une histoire commune ?

Certains microbes sont à l’origine de nombreuses maladies. Des chercheurs de l'Institut de biologie structurale de Grenoble s’intéressent aux mécanismes cellulaires qui permettent la contamination par ces micro-organismes. Des informations essentielles, qui viennent améliorer les connaissances de la recherche en santé et participent à terme, à l’élaboration des médicaments !

Par des chercheurs de l’Institut de biologie structurale 
Projets ANR : Nipah-C ; ImmunoPhage

Visionner la micro-conférence "Comprendre les microbes pour mieux se soigner".

Que peut nous dire une simple photo d’un paysage ou une carte topographique sur l’activité géologique de ce lieu ? Comment y voir les forces invisibles, capables de déformer une région entière ? À travers les yeux d’une géologue, cette conférence invitait le public à découvrir la formation et la déformation du plateau tibétain, sous la poussée de la plaque indienne depuis 50 millions d’années.

Par des chercheurs de l’Institut des sciences de la Terre
Projet ANR Tibetan Orchestra

En électricité, il est de coutume de parler de matériaux isolants qui s’opposent au déplacement des électrons de ceux qui, au contraire, le favorisent. Et s’il existait des matériaux à la fois isolants et conducteurs ? Guidés par un « sociologue des électrons », le public a vécu une plongée au cœur de la matière pour découvrir les propriétés étonnantes d’un nouveau type de matériaux : les isolants topologiques.

Par des chercheurs de l’Institut Néel 
Projet ANR TOPODRIVE

Cet article a été réalisé dans le cadre de la Journée pastoralisme, organisée par le CNRS Alpes et le Jardin du Lautaret, en partenariat avec le Laboratoire d’écologie alpine et le Parc national des Écrins, en lien avec le projet de recherche ANR TOP.

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À travers le récit d'une expédition scientifique sur le glacier de l'Argentière, préparez-vous à découvrir comment les observations sur le terrain, couplées à leur modélisation physique, révèlent les secrets du glissement des glaciers et conduisent à des avancées essentielles pour prédire le recul des glaciers dans le contexte du réchauffement climatique.

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Dans le cadre du projet ANR HANIBAL, une classe de seconde a été accueillie au sein de l’Institut Néel, pour découvrir les travaux de recherche menées à l’interface entre biologie et physique ou encore, en thermodynamique. Un article a été réalisé à ce sujet.

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Au sein du LCBM, une équipe travaille au développement de sondes luminescentes originales, combinant une protéine reconnaissant une séquence d’ADN particulière et des lanthanides. Ces métaux, faisant partie des terres rares, sont sélectionnés pour leur fluorescence.

Voir le portfolio "Création et études de sondes luminescentes"